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Eileen Shakespeare

de Fabrice Melquiot.

Mise en scène : Pierre Chochoy-Jarrett

Scénographie : Fanny Lavergne et Pierre Chochoy-Jarrett

Régie et création lumière : Sébastien Lemarchand

 

Avec : Mélissandre Fortumeau.

 

Création Novembre 2011 / co-production Cie Des SousDés - Rollmops Théâtre.

Avec le soutien du Conseil Général du Pas-de-Calais - La Banque Populaire du Nord.

 

Le texte est publié aux Editions L'Arche.

L'auteur / Fabrice Melquiot

Auteur français né en 1972, il commence sa carrière au théâtre en tant que comédien avec Emmanuel Demarcy-Mota et la compagnie Théâtre des

Millefontaines.

En parallèle il écrit et en 1998 ses premiers textes pour la jeunesse Les petits mélancoliques et Le jardin de Beamon sont publiés à l’école des Loisirs et diffusés sur France Culture.

Depuis quelques années il se consacre exclusivement à l’écriture.

En 2002 / 2003, pour sa première saison à la tête de La Comédie de Reims, Emmanuel Demarcy-Mota invite Fabrice Melquiot à le rejoindre comme auteur

associé, membre du collectif artistique de La Comédie et met en scène L’Inattendu et Diable en partage, au théâtre de la Bastille (Paris) à la Comédie de Reims et en tournée.

En 2008, il a reçu le prix Théâtre de l’Académie Française pour l’ensemble deson oeuvre.

Fabrice Melquiot vient d'être nommé à la direction du Théâtre Am Stram Gram

de Genève

  
Le portrait d’une femme

Il y a Eileen, soeur du célèbre poète dramaturge anglais et qui ne vit que pour le théâtre. Prête à tous les sacrifices pour échapper au destin qu’on lui impose, mariage arrangé avec un « négociant en

laine », les « chiards à torcher » et les chaussettes que l’on raccommode au coin du feu.

 

Mais c’est un milieu d’homme ça le théâtre et il « faut avoir un sexe ma bonne dame, une queue pour dire les choses comme elles sont » et Eileen malgré son jeu et ses multiples travestissements, ne sera jamais un homme.

 

Alors obligée de se vendre et de montrer ses seins car elle a tout quitté. Elle renie tout son passé, sauf ce frère qui n’est pas là et toutes ses lettres sans réponses.

 

De son Stratford natal aux quartiers populaires de Londres, de la maison de son père à celle de son mari pour atterrir enfin dans une chambre miteuse, le parcours d’une femme décidée.

 

Décidée à ne pas se laisser faire par les hommes et décidée à tout écrire, tout dire, toute la vérité.

 

Tantôt crue et dure, tantôt touchante et amusante. Mais toujours sincère et poignante car elle trouve un écho en chacun de nous.

 

Eileen c’est une histoire de lutte pour vivre ses rêves, une histoire de

choix et de sacrifices, un cri de femme, qui n’est pas sans nous rappeler le combat incessant des femmes à travers les époques, le chemin

parcouru et les questionnements qui restent en suspens sur leur condition d’aujourd’hui.

  • " Il faut avoir un sexe, me dit le type, un sexe ma bonne dame, une queue pour dire les choses comme elles sont, il faut avoir une bonne grosse queue, vous comprenez, quelque chose d’épais qui vous pend entre les jambes et vous empêche de dormir quand vous êtes acteurs, ce n’est pas un métier, c’est un insomnie. "

      
  • "Oui j’ai osé dire : je m’appelle Eileen Shakespeare et tes chaussettes tu les raccommodes ; quand j’aurais dû dire : je suis la fille de mon père, donne, je m’en occupe.                                                  Quand j’aurais dû dire : oui, je veux bien oui, prendre et me laisser prendre, c’est ça qu’il me prenne le fils du. Ce que j’aurais dû dire.                                                             Mais j’ai secoué la tête comme les enfants devant leur soupe, et j’ai dit : non, je ne veux pas non, prendre et me laisser prendre.  J’ai osé dire mon nom, moi qui ne suis qu’une fille. Dire qui je suis et on ne me la fait pas."

A propos

"C’est le portrait d’une femme qui choisit d’être libre et qui accepte d’en payer le prix.

Ce féminisme, je l'assume pleinement! C'est un combat, je le revendique.

C'est ma façon à moi, en tant qu'homme, en tant qu'artiste, de me révolter contre

l'ordre établit d'une prétendue infériorité ou place de la femme qui la réduit à cette simple condition et qui se niche, encore, dans certains comportements quotidiens, souvent banalisés."

 

Pierre Chochoy-Jarrett

  
Extraits
Critiques

Maud Bergeron

Mathieu Baud

Jennyfer Clever

Retrouvez l'intégralité et d'autres critiques

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